La déportation dans le département de
l'Aisne :
le sauvetage de Marie-Claude Cahen (15)
(L'Aisne Nouvelle du 29 avril 1995)
Dans le Soissonnais, il y eut aussi des "Justes". Jeanne Cholet,
employée du magasin des Cahen, parvint à
prévenir
le Lycée de la descente de la Gestapo chez les parents de la
petite Marie-Claude Cahen (14 ans). Une chaîne de
solidarité joua alors une course de
vitesse avec la Gestapo. La directrice du Lycée de Jeunes
Filles
(Melle
Mouton), des surveillantes, un masseur (M. Rémia), des amis
soissonnais
(Mme Bruneteaux et son fils, gendarme, M. Oger), un instituteur de
Crécy-au-Mont (Eugène Bouchard)
transportèrent ou
hébergèrent la jeune fille.
Finalement, le mari de Jeanne, Henri Cholet, un ouvrier, prend
contact avec la résistance locale (Raymonde
Fiolet) pour obtenir de faux papiers, demande un
congé
à son patron et traverse la France, la petite à
la main,
pour la mettre en lieu sûr près de Chamonix.